« En apprenant, tu enseigneras. En enseignant, tu apprendras » – Phil Collins
À la session d’hiver 2019, j’ai donné le cours Communication et relations de presse au Département de communication de l’Université de Montréal (UdeM). Pour moi, ce fut un retour à mes anciens amours : les relations de presse et l’enseignement! Maintenant que la session est terminée, et que j’ai survécu à mes piles de corrections et à un horaire extrêmement chargé, j’ai envie de vous dire pourquoi j’ai trouvé cette expérience fort enrichissante!

Une opportunité pour réfléchir à nos pratiques
Je demande à mon équipe de ne jamais arrêter de se former, de toujours rester à l’affût de ce qui se fait de mieux dans l’industrie pour que nos clients bénéficient des meilleurs conseils possible. De plus, mes collègues communiquent régulièrement leurs trouvailles et apprentissages dans les Lunch & Learn que nous organisons à l’interne. Nous avons doublement avantage à fonctionner ainsi. D’une part, écouter un collègue nous présenter ce qu’il a récemment appris est formateur, mais d’autre part, monter une présentation et effectuer des recherches pour ce faire l’est tout autant. Imaginez 45 heures de matière pour un cours universitaire!
En plus de respecter les objectifs du cours fixés par l’université, je me suis donné le mandat d’enseigner la pratique des relations de presse dans un contexte de communication intégrée et d’être le plus prêt possible de la réalité du marché du travail. Principales sources d’inspiration : Prospek et mes 22 ans de pratique… évidemment! Comment faire autrement? Toutefois, confronté au besoin de structurer des contenus que je voulais riches et pertinents, je me suis mis à relire des textes d’auteurs et de chercheurs qui ont étudié les enjeux de la profession bien avant moi. Prendre le temps de réfléchir et de poser un regard sur ma pratique, à travers le prisme de théories de la communication, m’a fait évoluer beaucoup plus que je ne l’aurais pensé. « Il n’y a rien de plus pratique qu’une bonne théorie », comme disait Kurt Lewin!
Pour prendre le pouls de la relève
Si Prospek a le vent dans les voiles, c’est en grande partie parce que nous avons réussi à bâtir une équipe solide. En tant que président de l’agence, outre le développement des affaires qui ne cesse d’être un défi, je vous dirais que les enjeux de recrutement et de rétention des employés sont au cœur de nos préoccupations. Mon expérience avec des étudiants de 2e et 3e année au baccalauréat m’a permis de faire connaissance avec la nouvelle génération de professionnels que nous embaucherons dans quelques années.
J’ai enseigné à un groupe composé de différents profils : communication, médias numériques, relations publiques, science politique, etc. Je constate que la relève sera très qualifiée pour répondre aux besoins multidisciplinaires de nos clients. Fini le temps où le relationniste travaille de son côté, sans se soucier de ce qui est développé du côté de la campagne de publicité à la télé et/ou sur le Web. Ça prend une vision globale! En ce sens, je pense que le positionnement de Prospek intéressera ces futurs diplômés!
Pour redonner à mon alma mater
Au milieu des années 90, c’est à l’UdeM que j’ai réalisé que tout était possible pour moi sur le plan professionnel, que j’avais le talent et les capacités intellectuelles pour viser l’excellence. L’UdeM est mon alma mater! Cette expression latine de la Rome antique fait référence à la mère nourricière, la déesse de la fertilité. Aujourd’hui, cette expression désigne un attachement fort à une entité universitaire. Dans mon cheminement, plusieurs professeurs m’ont stimulé et initié à la rigueur. Ils m’ont nourri, tant sur le plan intellectuel que sur le plan personnel. Il était temps de redonner à ma « mère nourricière »! À mon tour, j’espère avoir réussi à « nourrir » quelques étudiants. :)