
Félix & Norton choisit Prospek comme agence de communication marketing pour le retour de ses magasins de biscuits frais
Une stratégie de croissance proactive, visant à renforcer leur présence sur le marché tout en célébrant son héritage.
Après le succès de notre première conférence, on a décidé de revenir avec une deuxième édition «Demande-moi n’importe quoi», et cette fois-ci on a plongé dans un sujet qui secoue beaucoup ces jours-ci : la lutte entre les médias traditionnels et les titans du numérique. Et cette soirée a été une véritable mine d'informations !
On a eu l’immense plaisir d’accueillir deux pointures de chez Québecor : Patrick Jutras, président de MELS et chef des revenus publicitaires, et Marie-Josée Fournier, directrice générale des opérations commerciales. Ils nous ont livré des insights incroyables sur les enjeux auxquels font face les médias traditionnels, et comme lors de notre première conférence, nous avons suivi le même concept : on a pu leur poser TOUTES les questions qu’on avait.
Alors, qu’est-ce qu'on a appris via ces échanges ?
On a confirmé que Google et Facebook se taillent la part du lion avec 80 % de part sur le budget numérique. Mais le plus surprenant, c'est que la place de la vidéo en ligne a augmenté de 24 % en 5 ans, mais le budget publicitaire associé à ce type de contenu a carrément explosé de 113 %. Ça montre bien à quel point ce média prend de l'ampleur et aspire les potentiels budgets publicitaires des entreprises.
Et saviez-vous que les Canadiens passent en moyenne 17 heures par semaine devant leur télé? Chez les Québécois francophones, ça grimpe même à 25 heures ! La télé reste donc un incontournable dans les foyers québécois. En parlant de changements, on a appris que les plateformes de streaming comme Netflix ou Amazon Prime ont dépassé les abonnements télé classiques, et elles commencent même à intégrer des pubs de plus en plus personnalisées dans leurs offres.
Enfin, alors que les médias traditionnels canadiens sont super réglementés par le gouvernement et doivent payer des contributions financières, les titans n'ont pas à composer avec ces contraintes ce qui déséquilibre encore le rapport de force.
Cette soirée nous a vraiment éclairés sur les défis auxquels sont confrontés les médias traditionnels dans cette ère numérique. Mais ça nous a aussi poussés à réfléchir sur la façon de répartir équitablement les revenus entre les médias en ligne et les médias classiques, car favoriser l'un ne devrait pas signifier négliger l'autre. En tant qu'agence, on peut contribuer à cette répartition, mais le gouvernement a aussi un rôle crucial à jouer : comment pourrait-il garantir une concurrence juste et soutenir la diversité des médias ?
Le format de la conférence a vraiment permis des échanges dynamiques entre les experts et les participants, et une idée a émergé : pourquoi ne pas instaurer un crédit d'impôt sur les achats médias locaux, afin de dynamiser le soutien financier aux médias de chez nous ?
On a aussi appris qu'un projet de loi sur les nouvelles en ligne est sur les rails, visant à assurer un partage équitable des revenus entre les plateformes numériques et les médias canadiens, tout en favorisant les accords commerciaux volontaires. C'est une démarche importante pour maintenir la diversité et la vitalité de notre paysage médiatique.