Une semaine jour pour jour après le lancement officiel du portail de diffusion tou.tv par Radio-Canada, nous sommes définitivement rivés sur nos écrans et savourons quotidiennement nos émissions préférées.

Lors de notre pause du midi, nous en avons discuté en profondeur pour finalement rédiger notre premier article collectif.

Parce que les rôles ont été inversés, c'est maintenant le produit qui s'adapte à nos horaires! À défaut de laisser tomber l'écoute des télés-séries par manque de temps, celles-ci attendent patiemment à toute heure du jour que nous pressions le bouton "play", au moment qui nous conviendra. Parce que le produit est entièrement francophone. Enfin! Et parce qu'il s'agit d'une initiative québécoise. Le contenu vidéo provient principalement de télédiffuseurs Québécois (Radio-Canada, RDI, ARTV, Télé-Québec), de TV5 Québec Canada, TV5 Monde, TFO, RCI, la RTS (Suisse), la RTBF (Belgique). Bref, le contenu francophone est mis de l'avant et est accessible en tout temps via une seule plate-forme, simple et conviviale. Mieux vaut tard que jamais, car depuis 2008, Hulu.com nous narguait avec son initiative, géniale faut l'avouer, de diffuser du contenu télé américaine en ligne. Tou.tv s'ajoute ainsi à la liste des Rogers On Demand et Comedy Network de ce monde, mais en français, s'il vous plaît. Parce que ce projet assure le rayonnement de notre culture et maximise les revenus potentiels. S'il y a bien une chose que l'on devrait apprendre des Américains, c'est toutes les possibilités financières du rayonnement de la culture. En mettant en ligne le contenu de tou.tv, nous nous dévoilons au marché international. Nous pouvons modifier les publicités en fonction des pays, nous pouvons faire connaître nos émissions au reste de la francophonie et ainsi vendre nos concepts d'émissions à l'étranger.

Bien évidemment, il y a des lacunes, et ce, même en mode bêta : optimisation de la page d'accueil à revoir, accès au contenu vidéo via cellulaire impossible, frustration des adeptes de Linux, accessibilité du contenu principalement pour le Canada (à 90%), bref, que voulez-vous, on ne peut pas tou.tv avoir dans une version bêta. Nous savons l'énergie et le temps que tout ceci demande pour la réalisation d'un tel produit. En attendant la version améliorée, écoutons nos séries préférées.

C'est évident, bien sûr! Un site d'intérêt public se doit d'avoir une présence sur Facebook. Pourquoi? Mais pour lancer des idées toutes simples comme demander aux internautes de suggérer de nouvelles émissions à voir sur le site. Un succès grandissant. En une journée, la page Facebook connaissait l'ajout de 2000 fans, 15 000 fans en 4 jours, plus de 23 000 fans en 1 semaine et finalement, plus de 745 000 visites sur le site de tou.tv.

Bien évidemment, nous souhaitons avoir une application iPhone nous donnant la possibilité de consulter les vidéos à notre guise. L'application iPhone de l'ONF à ce sujet en est un très bon exemple. Nous aimerions que tou.tv permette l'accès au contenu partout à travers le monde. Ben quoi, nous pouvons rêver, non? Nous souhaitons voir émerger du contenu vidéo 100% Web à la revision3 (Télévision web). Bref, Nous souhaitons longue vie à tou.tv, car nous nous doutons bien que cette initiative brasse la cage aux diffuseurs classiques. Vive le web 2.0! Tou.tv, c'est tout simplement l'évolution de la TÉLÉVISION!

Nous avons été surpris de constater que certains standards d'optimisation n'ont pas été respectés. Voici une liste non exhaustive de ces best practices, qui peuvent être implémentées relativement rapidement, et facilement :

  • 1. Configurer les "méchants" Etag, actuellement présents dans l'en-tête de la réponse HTTP du serveur. En fait, l'idéal serait de les retirer complètement
  • 2. Enregistrer un domaine indépendant pour servir les fichiers statiques, afin d'éviter la propagation des témoins, entre le domaine principal TOU.TV et son sous domaine STATIC.TOU.TV
  • 3. Servir les fichiers statiques en prenant soin de leur ajouter un en-tête "Expire", en configurant le serveur web adéquatement
  • 4. Compresser les fichiers statiques avec Gzip
  • 5. Réduire le poids de la page d'accueil (actuellement de 1.8 megaoctets), en optimisant certaines images, et créant des CSS sprite
  • 6. Mettre les JavaScript à la fin du document, juste avant la balise BODY

Voilà de quoi gagner quelques millisecondes, sauver quelques gigaoctets de bande passante et satisfaire les utilisateurs web quant à la rapidité d'accès au site. Vitesse d'accès, soit dit en passant, déjà excellente! : ) Curieux d'en savoir plus? Contactez-nous : )

Quelques articles complémentaires ici :