Il n’est plus question de parler de technologies émergentes. L’avenir, c’est maintenant. Voilà une bonne raison pour que toutes les sphères du processus de production web soient au courant et en comprennent aussi bien les possibilités que les contraintes.

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HTML5 n’est pas une nouvelle technologie en soi, mais plutôt un standard en développement, regroupant une série de fonctionnalités. Au moment d’écrire ces lignes, voici la note accordée par l’excellent site HTML5 test, aux divers fureteurs installés sur mon poste :

  • Safari 5.0.1 (7533.17.8) : 69 %
  • Firefox 4.0b4: 67 %
  • Google Chrome 5.0.375.126 : 66 %
  • Firefox 3.6.8 : 46 %
  • Internet Explorer 8 : 9 %
  • Internet Explorer 7 : 4 %

Sans surprise, la famille actuelle d’IE se retrouve bien bas au classement. Microsoft s’attend probablement à reprendre sa part du marché, perdue au profit de ses trois principaux compétiteurs. Le bêta d’Internet Explorer 9 sera présenté le 15 septembre prochain, et on s’attend à une version définitive possiblement au printemps 2011.

En attendant le support complet de la balise dans les fureteurs de dernière génération, on trouve déjà certaines solutions basées sous JavaScript. Celles-ci basculent gracieusement pour un lecteur Flash, dans le cas où votre fureteur ne prendrait pas en charge la-dite balise.

Notons le très attendu Sublime Video de Jilion, qui semble surfer sur une vague de popularité depuis son annonce, principalement de par la qualité de la vidéo de démonstration, et sa barre de navigation sexy.

Cette balise permet d’y insérer diverses formes en 2D ainsi que des images d’une manière dynamique, grâce au JavaScript. Voir ces quelques expériences inspirantes :

On en parlait déjà en 2006. Ce n’est que tout récemment que le support de CSS3 peut être considéré comme adéquat. Avec un nombre grandissant d’utilisateurs des Firefox, Chrome ou Safari, sans compter les mobiles, raison de plus pour faire le saut, et laisser de côté ceux qui traînent de la patte (sans rancune, IEx).

C’est que CSS3 offre plusieurs possibilités intéressantes, autant pour les designers que pour les intégrateurs. Notons entre autres l’introduction du support de la définition des couleurs HSL, les media queries, l’ajout de puissants sélecteurs ainsi que de nouvelles propriétés permettant de rajouter une touche de crème au gabarit du designer : coins arrondis, transparence, ombrages, police web via web-font, le tout sans avoir recours aux images.

Les nouvelles fonctionnalités de Wordpress 3.0 lui permettent de se rapprocher non seulement d’un système de gestion de contenu digne de ce nom, mais aussi d’un outil que les utilisateurs pourront s’approprier.

Les Custom Post Types permettent d’éviter une surutilisation des Custom Fields, tout en réduisant dramatiquement la courbe d’apprentissage de l’outil d’administration. Nos clients peuvent maintenant se repérer à l’intérieur de Wordpress, grâce à un vocabulaire qui leur est familier.

C’est ici, c’est maintenant. Ces technologies sont déjà bien enracinées. Voilà une bonne raison pour les étudier, les comprendre et commencer à les implémenter dès aujourd’hui.

Dans un contexte d’affaires, bien que ces possibilités soient à notre portée, il est primordial de les utiliser à bon escient. Ça commence par un transfert d’information à tous les niveaux du processus de production Web, principalement au plan stratégique et créatif.

À nous donc de prêcher la bonne nouvelle.

Parole de geeks.