Salut, moi c’est Arielle. J’en suis à mon deuxième stage chez Prospek. Durant le mois de février, Beatriz, ma collègue, et moi avons eu la chance d’assister à la 7e édition de la Entertainment Management Conference (EMC) organisée par McGill et Evenko. En bref, l’évènement rassemble des experts de l’évènementiel, du cinéma et de la musique, et des agences de communication marketing pour discuter de l’innovation et des tendances du moment. J’ai préparé un Lunch & Learn pour présenter mes observations et mes apprentissages de l’édition 2019 de l’EMC à l’équipe Prospek, et j’avais le goût de vous partager mon expérience à vous aussi.

Comment se déroule votre processus créatif?
La progression du processus créatif a été l’un des thèmes récurrents durant les différentes conférences et les groupes de discussion. Il était intéressant de constater comment la structure du processus varie énormément selon les professionnels, et ce, même s’ils travaillent dans le même domaine. Le point différenciateur entre les deux grandes écoles de pensée : le point de départ. Certains commencent leur processus créatif en tenant compte de toutes les contraintes imposées, alors que d’autres commencent avec une séance de brainstorming qui fait abstraction des éléments obligatoires, et retirent par la suite certains éléments ou idées pour respecter les contraintes non négociables.
En agence, je dois dire qu’il arrive assez rarement qu’on ne tienne pas compte des contraintes des clients dès le début de nos réflexions, mais je trouvais l’idée très intéressante. Je me suis donc permis un mini brainstorming sans contraintes pour un client à la suite de l’EMC et, bien que toutes mes idées n’étaient pas réalisables dans l’immédiat, certaines ont pu être adaptées pour correspondre aux demandes et au contexte. Parfois, il suffit d’aborder un sujet avec un nouveau point de vue pour améliorer ou remettre en question nos idées et nos stratégies.
La polyvalence des membres de l’équipe est très bénéfique.
Les conférencières et les conférenciers ont aussi souligné à plusieurs reprises l’importance des équipes polyvalentes et de la prise de conscience des tâches effectuées par nos collègues. Qu’on travaille dans les milieux du cinéma, de la musique ou de l’évènementiel, ou même au sein d’une agence, être minimalement au courant des spécifications des tâches de chaque membre de l’équipe est extrêmement bénéfique, et je ne pourrais être plus en accord! Chez Prospek, les employés travaillent dans les secteurs du rayonnement de marque et du marketing de performance, mais les barrières entre les équipes ne sont pas imperméables. Cette approche multidisciplinaire et collaborative fait en sorte que je travaille sur une variété de projets et que je n’occupe pas toujours le même rôle. Selon moi, là où l’importance de la polyvalence entre en ligne de compte, c’est dans l’efficacité des communications et dans la création d’attentes réalistes.
En connaissant certains termes techniques en lien avec la création de sites Web ou de plans média numérique, il est plus facile pour moi d’échanger avec les stratèges Web et le spécialiste SEM, par exemple, afin de m’assurer qu’ils comprennent mes idées. Pour ce qui est des attentes réalistes, c’est en ayant quelques connaissances en logiciels de graphisme que je peux mieux communiquer avec les directeurs artistiques et les designers, en plus d’être en mesure de bien comprendre le temps nécessaire à notre équipe de création pour réaliser certaines demandes. Dans les deux cas, la polyvalence permet un bon niveau d’efficience et une excellente gestion du temps, en plus de nourrir notre curiosité.
Apprendre en dehors des bancs de l’école.
Il est évident que le but premier de mon stage chez Prospek est d’apprendre et d’approfondir les concepts abordés à l’école, mais il est d’autant plus gratifiant, inspirant et motivant de pouvoir participer à des formations et assister à des conférences. Comme experts, il est primordial de rester à l’affût des tendances et des innovations, surtout en marketing.