Améliorer, toujours améliorer! Voilà le slogan d’une équipe d’optimisation motivée. Il est clair que le web déborde de sites qui pourraient grandement bénéficier d’une session d’optimisation. Il est aussi évident que le web bouge à une vitesse fulgurante et qu’optimiser n’est pas le simple fait de modifier un bouton ou une photo. Optimiser veut dire repenser pour mieux rejoindre les différents types d’internautes.

Pour notre premier brief, en voici trois que nous avons identifié:
Parce que l’internaute a dépassé l’internaute; il devient auteur, éditeur, diffuseur, critique, créateur… La libre expression via, principalement, les médias sociaux, lui permet de s’afficher et de s’exprimer haut et fort. Bref, chaque individu, avec son identité propre, agit et influence la forme et le fond du web de demain. Dans cette mer d’information, les yeux se font de plus en plus vagabonds. Ce type d’usager a besoin de quelque chose qui le saisit, l’émoustille, le frappe, l’intrigue. En ceci nous abordons l’optimisation en tant que séduction perpétuelle. Optimiser le web, c’est à dire le repenser pour mieux le recréer. Utiliser le web comme plateforme de diffusion et donner naissance à un projet dont nous devrons trouver un nom, mais surtout une raison. Et si, au lieu d’utiliser la méthode de pensée explicative logique du Quoi-Comment-Pourquoi, nous inversions l’ordre de présentation? Les gens ne s’identifient pas à ce que vous faites mais au pourquoi vous le faites (Entrevue avec Simon Sinek). Nous croyons qu’il est nécessaire de faire vivre l’information, de lui conférer une intelligence (Data visualization), de la rendre expérimentable, tangible et ainsi faire vivre la personne en interaction avec elle (Documentaire Waterlife de l’ONF, Vidéoclip interactif de Malajube). En arriver, avec le web, à rien de moins qu’un « WOW » géant!
Parce que l’internaute veut être accroché, même surpris. Nous sommes constamment bombardés par les efforts marketing des marques populaires et moins connues mais, pour nous impressionner, il en faut plus que jamais. Originalité, contenu surprenant, histoire captivante.
Les vidéos, les mini-films, les annonces en mini-séries deviennent les outils préférés des grandes marques pour nous divertir en ligne (Toyota – Swagger Wagon, Fortnight – Sexy CPR). Il est clair qu’un internaute diverti est un internaute qui saura partager le contenu et deviendra à son tour un ambassadeur de la marque. Quelques-uns vont même jusqu’à nous impliquer complètement pour assurer notre engouement (Campagne McDonald, Annonce Lacta). Les contenus optimisés pour le partage seront ceux qui pourront vraiment divertir les internautes et gagner rapidement en ampleur. Optimiser pour divertir, c’est savoir capter l’attention de notre public pour mieux diffuser notre message.
Avec la démocratisation du web et la participation croissante du nombre d’utilisateurs, nous faisons face à une rapide évolution des techniques de présentation de contenu. Plus nombreux et éduqués dans leur utilisation du web, les usagers n’hésitent pas à critiquer et ne souhaitent pas prendre de détour pour atteindre leur but. Le défi de l’optimisation dans ce Nouveau Monde est de faire ressortir l’information recherchée. Cette information doit être accessible, concise et rapide à lire (VeryShortList). De plus, le contenu doit être bien référencé pour les moteurs de recherche, qui sont en évolution constante. Le web pour informer est exact et sans superflu.
En découvrant les préférences et les besoins de ces trois différents types d’utilisateurs, il est difficile d’imaginer un site répondant à toutes leurs exigences. Certains veulent être émerveillés tandis que d’autres veulent l’information pure et dure. Comment réconcilier les différences?
Notre point de départ est l’individu et non le site web. Nous voulons identifier les motivations personnelles de l’utilisateur afin de présenter le contenu pour accrocher son regard aux pages du site. Nous voulons connaître ses désirs, ses tendances préférées, ses goûts. Cette information nous dicte ensuite le contenant. Le site présente de façon à générer l’intérêt du publique cible et capter l’attention de chaque individu.
Notre prochaine mission est d’identifier l’internaute de demain, le contenu et le contenant qui sauront l’impressionner.
Co-auteurs : Isabelle Dupuis, Ariane Louis-Seize et Jean-François Houpert